Publié le 06.06.2016, 12h40 par La Rédaction | 61 vues | 0 Commentaires
Alors que l'Algérie a été confrontée ces derniers jours à la fuite de dizaines de sujets du baccalauréat, la ministre de l’Éducation, Nouria Benghabrit-Remaoun, a convoqué une réunion d'urgence afin de prendre les décisions qui s'imposent.
Le verdict des autorités locales est finalement tombé dimanche 5 juin. Une partie des épreuves sera à repasser pour des milliers d'étudiants, et cela, dans un délai de deux semaines.
Pouvait-il en être autrement alors que certains sésames ont circulé massivement sur les réseaux sociaux presque une journée avant le début de l'examen ? Assurément pas.
L'Office national des examens a été perquisitionné ce week-end et plus de cinquante personnes ont été interpelées, révèle RFI. Quant au Premier ministre, il a annoncé dans la foulée que tout sera mis en place pour lutter contre la fraude.
Devant la colère des parents d'élèves qui demandaient activement la démission de N.Benghabrit-Remaoun, Alger a décidé que les candidats retourneront à leur pupitre pour la quatrième fois de son histoire.
Cette décision fait toutefois largement débat dans le pays alors que trois camps se déchirent sur la question. Si certains se prononcent en faveur d'une annulation pur et simple de l'ensemble des épreuves, d'autres militent pour une annulation partielle. Enfin, un dernier groupe pousse pour que les épreuves soient maintenues en l'état.
Quoi qu'il en soit, N.Benghabrit-Remaoun communiquera dans la journée de lundi les détails de cette annonce lors d'une conférence de presse.
La Rédaction
Source : RFI
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