Publié le 29.03.2019, 14h07 par La Rédaction | 305 vues | 0 Commentaires
Un récent rapport publié par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) estime les capacités pétrolières algériennes à 12,2 milliards de barils. Soit la 16 ème réserve au monde. Néanmoins, le géant maghrébin est encore loin d'avoir atteint son plein potentiel en matière d'hydrocarbures. La faute à un manque d'investissements criants en la matière.
Selon la structure outre-Atlantique, le pays n'a malheureusement toujours pas débuté l'exploitation concrète de ses réserves d'or noir offshore. Sachant qu'il dispose également d'une manne juteuse de "20 020 milliards de mètres cubes de gaz de schiste peu mise en valeur". Un secteur où il occupe pourtant la 3 ème place des Etats du globe les mieux "dotés".
Pire, cette situation se prolonge aussi sur le gaz naturel en raison d'investissements étatiques bien trop timides. L'Agence précise d'ailleurs que "sans investissement supplémentaire en amont, le taux de déclin devrait (fatalement) augmenter, entraînant (de facto) une baisse de la production".
Pour information, la dépendance de l'Algérie aux hydrocarbures est immense : le gaz et le pétrole représentent en effet 95 % de ses exportations et 60 % de ses recettes fiscales.
La Rédaction
Crédits photos : PxHere et Wikipédia
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