Publié le 23.10.2017, 18h13 par La Rédaction | 56 vues | 0 Commentaires
La journée de la presse algérienne, qui a lieu chaque année le 22 octobre, a cristallisé une nouvelle fois les tensions séparant le gouvernement Bouteflika des médias locaux.
"J’exhorte la famille de la presse algérienne à être au service des intérêts suprêmes de notre patrie en contribuant à l’éclaircissement des faits, en émettant des critiques objectives."
Si le discours de rigueur du président ne laissait présager que peu de surprises pour ce quatrième anniversaire, il a eu le mérite de creuser encore un peu plus le fossé entre l'Etat et le quatrième pouvoir. En atteste la suite du discours :
"Tout en faisant preuve de prudence et de vigilance pour préserver la sécurité, la stabilité et l’intégrité du pays."
Reporters Sans Frontières (RSF) s'est ainsi fait écho d'un sérieux malaise quant à la libre activité de journaliste sur le territoire algérien.
L'ONG a profité de l'occasion pour dénoncer vendredi "la détention injustifiée de Said Chitour, un fixeur algérien arrêté il y a quatre mois et accusé d’avoir livré des documents confidentiels à des diplomates étrangers."
Une détention dont la durée préventive et les conditions sont jugées brutales et excessives, par l'organisation.
Pour rappel, RSF avait déjà stigmatisé au début de l'été "le harcèlement, les menaces et pressions" subis par les plumes du pays.
La Rédaction
Source : Jeune Afrique
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