Publié le 01.12.2017, 12h16 par La Rédaction | 37 vues | 0 Commentaires
Début novembre, le ministère de la Santé algérien a déposé devant la commission de la Santé et des Affaires sociales de l’Hémicycle un projet de loi destiné à mieux encadrer l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Un élargissement des conditions pouvant la mettre en oeuvre est donc actuellement à l'étude. Toutefois, aucune date n'a encore été actée en vue d'un délibéré final sur ce dossier.
Selon Jeune Afrique, "le changement envisagé concerne quelques cas de force majeure : malformation fœtale, grossesse suite à un viol ou danger imminent pour la santé de la mère."
Cette nouvelle avancée sociale, même si elle n'est pas totale, vise à également à éviter de nombreuses dérives en matière d'IVG puisque le taux d'avortement ne diminue pas sur le territoire malgré une criminalisation de l'acte par l'Etat.
En effet, indique Lucy Asuagbor, chargée du droit des femmes au sein de la Commission africaine pour les droits de l’homme et des peuples, de nombreux avortements se pratiquent toujours en marge. Et cela, dans des conditions insalubres. Une situation "accouchant" par exemple de 29 000 morts chaque année sur le continent africain.
Mais ce n'est pas tout, car l'Organisation mondiale de la santé cible parallèlement les législations trop restrictives comme l'une des causes majeures favorisant l'IVG.
Quoi qu'il en soit, le fait que le gouvernement algérien puisse étudier davantage cette problématique taboue au Maghreb démontre que le pays souhaite évoluer dans le bon sens.
La Rédaction
Source : Jeune Afrique
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