Publié le 21.12.2017, 14h48 par La Rédaction | 22 vues | 0 Commentaires
El Haj Mohamed, le secrétaire général de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) est actuellement en Mauritanie pour faire le point sur ce dossier épineux.
Ce dernier a abordé la problématique du financement de l'organisation, qui rappelons-le, est chargée de lutter efficacement et durablement contre la menace djihadiste particulièrement prégnante dans la région.
Contre toute attente, le dignitaire s'est félicité de l'avancée de la problématique pécuniaire qui n'a atteint à ce jour que 65% des objectifs attendus. Et cela, alors que le G5 Sahel vient de fêter ses trois ans.
Pourtant dans les faits, l'inquiétude reste de mise, à l'image de l'ONU qui a fait part de son inquiétude cet automne en fustigeant "les retards importants constatés dans la mise en oeuvre des dispositions centrales de l’accord de paix signé au Mali en 2015."
Une impatience partagée par le président français, Emmanuel Macron, qui a sollicité Washington fin octobre pour que le géant américain fasse marcher ses rouages onusiens afin qu'un appui logistique et financier supérieur vienne accélérer le processus de sécurisation de la zone.
L'Agence Ecofin rappelle par ailleurs qu'une réunion importante en ce sens a eu lieu la semaine dernière à Paris. Ce sommet réunissait le locataire de l'Elysée, la chancelière allemande, Angela Merkel, mais également les cinq chefs d'Etat de l’organisation sahélienne.
La Rédaction
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