Publié le 17.01.2017, 17h02 par La Rédaction | 38 vues | 0 Commentaires
Les autorités marocaines ont proposé l'exil politique à l'ex-président gambien, Yahya Jammeh, afin que ce dernier accepte les résultats des élections présidentielles de décembre dernier remportées par le candidat de l'opposition, Adama Barrow. Ce dernier sera investi le 19 janvier.
Si Jammeh avait accepté de baisser pavillon au lendemain du scrutin en légitimant le nouveau président gambien, il a vite rebroussé chemin pour contester, en vain, les résultats devant la Cour Suprême.
Il a par ailleurs indiqué que ses fidèles pourraient prendre les armes le cas échéant s'il n'obtenait pas gain de cause dans ce dossier. La Cédéao a depuis largement durci le ton en confiant le leadership de l'armée d'Afrique de l'Ouest au Sénégal pour se prémunir contre une éventuelle insurrection.
Par ailleurs, Muhammadu Buhari, président du Nigeria, et John Mahama, ex-dirigeant du Ghana, intensifièrent leur médiation pour calmer les ardeurs de l'homme aux cinq quinquennats. Mais ces négociations n'aboutirent pas également.
Le Maroc attend un geste de l'Union Africaine
Rabat a donc proposé hier une alternative de la dernière chance comme ultime recours : offrir "l'hospitalité" à Y.Jammeh.
Comme le souligne RFI, "une course contre la montre s'est engagée pour les envoyés du roi Mohammed VI à Banjul. Il s'agit de Nasser Bourita, ministre marocain délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, accompagné du chef des services secrets."
Par ce geste, le Maroc espère convaincre l'Union Africaine de le réintégrer au sein de l'Organisation dont le prochain sommet aura lieu les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba.
La Rédaction
Source : RFI
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