Publié le 25.07.2016, 13h02 par La Rédaction | 134 vues | 0 Commentaires
A l'occasion des commémorations du deuxième anniversaire du vol d'Air Algérie (Ouagadougou-Alger) qui s'est crashé dans le Nord du Mali (région du Gossi) le 24 juillet 2014 (116 morts), des proches des défunts sont montés au créneau pour obtenir des faits concrets sur cette horrible tragédie.
C'est le cas du président de l'Association des victimes burkinabés, Me Halidou Ouédraogo qui n'a pu cacher sa colère dans des propos relayés par TV5 Monde : "Deux ans après le crash, on n'a pas avancé. Les familles des victimes sont frustrées, inquiètes et souffrent parce qu'elles ont l'impression que la vérité n'a pas été dite."
Avant d'ajouter, las : "Les questions qu'elles se posent n'ont pas eu de réponses et c'est avec douleur et frustration qu'elles demandent à ce qu'on prête attention à leur situation."
Lors de l'assemblée générale de la structure, les différents intervenants ont notamment fustigé "une véritable épave volante" affrétée par la compagnie maghrébine, évoquant même "un avion poubelle". L'équipage n'a également pas été épargné par les nombreuses critiques.
Djeneba Koussikana, une Française qui a perdu sept proches lors du crash, a d'ailleurs invité Air Algérie à prendre ses responsabilités : "On a envoyé nos parents à la mort. C'est un assassinat, un attentat, ce n'est pas un accident et il faut que quelqu'un assume ! "
Parallèlement, il a été demandé aux autorités maliennes de restituer les corps enterrés à Bamako sans le consentement des familles afin qu'ils reposent dans un cimetière de Ouagadougou, leur véritable place.
Pour rappel, 54 Français, 23 Burkinabés, et plusieurs Libanais, Algériens, Espagnols ou encore Luxembourgeois figuraient parmi les victimes.
La Rédaction
Source : TV5 Monde
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