Publié le 25.03.2019, 16h58 par La Rédaction | 43 vues | 0 Commentaires
L’imam, Houssam Din Rouzak, a fait les frais lundi dernier à Milan d'une procédure d'expulsion lancée par les autorités italiennes.
Ce dernier, d’origine marocaine, a donc gagné dans la foulée l’aéroport de Casablanca. Et cela contre son "gré". Le gouvernement de la Botte lui reprochait son agressivité envers les fidèles du centre culturel islamique de Novare, où il sévissait.Â
Mais ce n'est pas tout, Rome a également pointé du doigt ses prêches radicales données à la mosquée de Verceil, qu’il a rejointe il y a deux ans.
De son côté Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur issu de l’extrême droite, n’a pas mâché ses mots pour commenter cette décision jeudi sur Twitter :
« Expulsion d’un ex-imam radical, violent et éloigné de deux communautés musulmanes. Tolérance zéro pour ceux qui, au nom d’un Dieu, essaient de nous faire la guerre chez nous. »
Il est important de noter que depuis le 1er janvier 2018, le gouvernement transalpin a décidé d'être beaucoup moins "laxiste" concernant les personnes accusées de terrorisme ou de radicalisation. C'est bien simple, depuis maintenant près de 16 mois, 109 individus au total sont déjà passés par la case expulsion.
A suivre...
La Rédaction Â
Crédit photo : Wikimédia
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