Publié le 19.01.2018, 14h20 par La Rédaction | 41 vues | 0 Commentaires
Rabat a décidé de limiter drastiquement ses dépenses publiques et s'attaque pour cela au dossier du plafonnement de la rémunération des hauts fonctionnaires du pays. La majorité gouvernementale espère y parvenir dès le mois de février.
Cette hypothèse semble plutôt crédible puisqu'un projet de loi en ce sens est actuellement débattu dans l’hémicycle. Le texte serait d'ailleurs largement soutenu par la majorité gouvernementale.Â
Selon Abdellah Bouanou, député (PJD) et président de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, la mesure demeure tout à fait justifiée :
"Il est (parfaitement) illogique que des fonctionnaires dans l’administration publique perçoivent des salaires plus importants que celui que touche le chef du gouvernement", estime ainsi l’intéressé.
Néanmoins, il est important de noter que les militaires et les dirigeants des entreprises publiques stratégiques (Royal Air Maroc (RAM), l’Office national des chemins de fer marocain (ONCF)...) échapperont à ce dispositif s'il venait à entrer en vigueur.Â
Ainsi, seraient prioritairement visés "les hauts cadres en poste dans des administrations ou des ministères nommés lors des conseils de gouvernement, à l’image de celles qui dirigent les Centres régionaux d’investissement (CRI)".
La Rédaction
Source : Jeune Afrique
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