Publié le 11.06.2019, 12h06 par La Rédaction | 67 vues | 0 Commentaires
Dépités par le manque de postes disponibles à l'issue des différents concours de médecine, les étudiants marocains ont mené leurs menaces à exécution en boycottant les examens du lundi 10 juin.
Ces derniers, qui rappelons-le, sont en grève depuis trois mois, ne comptent pas céder de terrain dans cet épineux dossier que Rabat semble prendre un peu trop à la légère.
En cause : l’ouverture par l'Etat des concours de spécialisation aux étudiants issus des facultés privées. Une décision qui réduit logiquement les chances de réussite des participants lors des épreuves de fin d'année. "L'offre" étant de facto bien inférieure à "la demande".
L'ensemble des facultés mises à contribution
Dans les faits, le mouvement a englobé les neuf facultés de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire que comporte le pays. Ironie du sort, seuls les étudiants étrangers ont rendu leurs copies le jour J.
De son côté, le gouvernement a indiqué avoir épuisé toutes les voies de négociation avec les syndicats étudiants, laissant entendre que la situation restait désespérément figée.
Pour information, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que le système de santé marocain souffre d’un déficit en personnels criant. Mais aussi de profondes inégalités géographiques et socio-économiques.
La Rédaction
Crédit photo : Wikimédia
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