Publié le 26.09.2017, 11h33 par La Rédaction | 75 vues | 0 Commentaires
Le ministre tunisien des Droits de l’homme, Mehdi Ben Gharbia, a annoncé que les personnes suspectées d'actes homosexuels pourront désormais refuser tout test anal alors que la loi l'exigeait jusqu'à présent.
Cette procédure pourra néanmoins être encore demandée par le juge, le cas échéant, mais la personne incriminée sera libre d'accepter ou non.
Selon le site Africa News, cette décision des autorités locales "fait suite à l’engagement pris ces derniers jours auprès de l’ONU par le gouvernement tunisien de cesser ces examens médicaux en cas d’accusation d’homosexualité."
Tunis n'a guère eu le choix sur ce dossier puisque les Nations unies considèrent ce type de tests médicaux comme un acte de torture inacceptable. Et cela depuis 2014.
Selon l'organisation internationale, il s'agit ni plus ni moins que "d'une violation de l’intégrité physique de la personne et de la dignité humaine."
Le média rappelle dans la foulée que "’l'article 230 du Code pénal tunisien – qui date de 1913, période de colonisation française – condamne, dans le texte français, la sodomie de trois ans d’empoisonnement, et dans le texte arabe, les relations homosexuelles."
Source : Africa News
La Rédaction
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