Publié le 31.10.2017, 11h05 par La Rédaction | 25 vues | 0 Commentaires
Alors que les élections municipales tunisiennes auront lieu dans cinq mois, l'instance électorale, chargée de veiller au bon déroulement du scrutin, n'a toujours pas de président. Et cela, depuis la démission il y a six mois de Chafik Sarsar.
Selon Jeune Afrique, "l’ancien président de l’Isie a claqué la porte de l’instance en mai, laissant entendre qu’il ne pouvait plus travailler de manière impartiale et transparente. Il tirait alors le signal d'alarme sur la difficulté d'organiser (à l'avenir) un scrutin crédible (en Tunisie)."
Depuis, l'Hémicycle ne l'a pas remplacé. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé puisque deux candidats concourraient pour le poste. Cependant, le quorum nécessaire à une élection n'a encore jamais été atteint; "les deux principaux partis du pays, Nidaa Tounès et Ennahdha, ne parvenant pas à s’entendre sur (l'heureux élu)."
Pour rappel, l'échéance des municipales doit permettre "de doter les autorités locales d’instances élues, pour remplacer les équipes provisoires dites délégations spéciales mises en place dans la foulée du soulèvement de 2011, après la dissolution des municipalités."
Si l'élection devait se tenir fin 2017 après l'adoption en février dernier d'une nouvelle loi accordant le droit de vote aux policiers et militaires, elle a été reportée à la demande de partis politiques au 25 mars 2018.
La Rédaction
Source : Jeune Afrique
Vos réactions | 0 réactions
Entrez votre nom d'utilisateur et votre mot de passe
Veuillez saisir votre email