A l’occasion du 18ème Sommet de la Francophonie, organisé ce week-end en Tunisie, le président français, Emmanuel Macron, a estimé que la politique de l’Elysée consistant à diminuer le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens et marocains montrait déjà son efficacité.
Le chef d’Etat a en effet affirmé que ces deux pays se montraient désormais « plus enclins à récupérer leurs ressortissants clandestins arrêtés en France ». Il a également martelé « qu’il n’était pas acceptable qu’on ne reprenne pas des étrangers en situation irrégulière (…) identifiés comme dangereux et troublant l’ordre public ». E. Macron a toutefois indiqué qu’il restait favorable « à la mobilité des étudiantes et étudiants ainsi qu’à la mobilité économique, académique et politique ».
Une polémique datant d’octobre 2021
Pour rappel, Paris avait acté en octobre 2021 la baisse substantielle du nombre de visas accordés aux citoyens des deux nations maghrébines. « Une décision rendue nécessaire par le fait que le Maroc et l’Algérie n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder», indiquait alors l’ex-porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal.