Au cours de la deuxième année qui s’est écoulée depuis la prise de pouvoir du président tunisien, Kais Saïed, les autorités tunisiennes ont pris de nouvelles mesures de répression en emprisonnant des dizaines d’opposants politiques et de détracteurs de l’État, ont violé l’indépendance du pouvoir judiciaire, démantelé les garanties institutionnelles en matière de droits humains et incité à la discrimination contre les migrants, argue Amnesty International.
« Décret par décret, coup par coup, le président Saïed et son gouvernement ont considérablement sapé le respect des droits de l’homme en Tunisie depuis sa prise de pouvoir en juillet 2021. Ce faisant, il a dépouillé les libertés fondamentales que les Tunisiens se sont battus pour gagner et a favorisé un climat de répression et d’impunité. Les autorités tunisiennes doivent immédiatement inverser cette trajectoire perfide et respecter leurs obligations internationales en matière de droits humains », s’insurge ainsi Heba Morayef, directrice régionale d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
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