La FIFA a dévoilé jeudi le ballon officiel de la Coupe du monde 2026. Baptisée Trionda, cette balle très high-tech intègre une puce pour améliorer l’arbitrage. Elle transmettra en temps réel des informations sur les mouvements du ballon à la VAR.
Tout se met en place pour la fête du football. La FIFA a présenté jeudi 2 octobre, à New York, le ballon officiel de la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord. C’était en présence notamment d’anciens joueurs comme Jurgen Klinsmann, Cafu, Zinedine Zidane, Alessandro Del Piero et Xavi. Le groupe allemand Adidas, fournisseur officiel du ballon depuis la Coupe du monde de 1970, a parlé de ce nouveau cuir comme du « plus avancé jamais conçu ».
Trionda symbolise les trois pays hôtes de la Coupe du monde 2026
Le ballon officiel de la Coupe du monde 2026, premier mondial à 48 équipes, a été baptisé Trionda, un nom qui fait référence au nombre de pays organisateurs (trois). Il arbore logiquement les couleurs de ces derniers : rouge, bleu et vert. On trouve aussi à sa surface les symboles de ces nations, à savoir les feuilles d’érable pour le Canada, l’aigle pour le Mexique et les étoiles pour les Etats-Unis, aux côtés d’un triangle représentant l’unité. Ce design très coloré évoque l’effervescence qui submergera les stades d’Amérique du Nord en juin prochain.
Un capteur transmettra en temps réel des informations sur les mouvements du ballon
Trionda comporte aussi des coutures profondes, conçues pour offrir une stabilité optimale en vol, ainsi que des icônes en relief, qui améliorent l’adhérence en cas d’humidité. Ce ballon se distingue surtout par l’intégration d’une puce connectée. Ce capteur transmettra en temps réel des informations sur les mouvements du ballon (position, accélération, vitesse de rotation, etc.) au système d’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Il aidera les arbitres dans la prise de décision.
Trionda doit soulager les arbitres de la pression
« Ils doivent prendre les bonnes décisions rapidement, dans un jeu qui évolue sans cesse, » a expliqué Hannes Schaefke, directeur Sports Concepts et Innovation Football chez Adidas. « Nous voulions leur donner un outil technologique qui les soulage un peu. », ajoute-t-il. Selon Schaefke, Trionda détectera les contacts individuels, notamment ceux qui sont difficiles à percevoir comme une main, autre que celle d’un gardien, ou les hors-jeu au moment où le ballon a quitté le pied d’un joueur sur une frappe ou une passe. Le ballon pourra aussi notifier un franchissement de ligne de but.
La promesse d’une réduction de 70% du temps nécessaire à la VAR pour statuer sur une action litigieuse
Adidas présente Trionda comme une avancée cruciale qui permettra au match de garder son rythme et sa fluidité. Le fabricant espère que ce ballon donnera un résultat encore meilleur que celui de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Ce dernier avait permis de réduire de 70% le temps nécessaire à la VAR pour statuer sur une action litigieuse.
Le nouveau ballon garde toutefois le même poids grâce à l’intégration de contrepoids, mais cache dans son ventre une batterie sans fil. Pour s’assurer de son bon fonctionnement, Adidas a réalisé plusieurs tests. Le groupe a notamment testé l’ergonomie, la trajectoire, l’équilibre, l’aérodynamisme, ainsi que la résistance aux conditions météo des pays hôtes.
Trionda déjà en vente
Trionda est déjà disponible à la vente pour les supporters. Il se décline en deux versions : le ballon d’entraînement accessible dès 40 euros, et le modèle Pro compétition pour les matchs et qui coûte 150 euros. Lors de sa présentation, la FIFA a également annoncé que plus de 4,5 millions de supporters issus de 216 pays et territoires ont participé à la première phase de vente de billets pour le Mondial 2026, via le tirage au sort de la prévente Visa.
Notons que cette Coupe du monde se tiendra du 11 juin au 19 juillet en partie aux États-Unis, au Canada et au Mexique. La prochaine, celle de 2030, se déroulera également dans trois pays : l’Espagne, le Portugal et le Maroc. Ce dernier accueille d’abord la CAN 2025 en décembre prochain. À moins de deux mois de l’événement, le Royaume est secoué par une révolte de la Gen Z, qui réclame un meilleur système de santé et de l’emploi, et non des stades flambants neufs.
